les Tavernier, une famille de pionniers originaire de Randonnai (Orne, France)

par Jean-François Loiseau
publié le 28 octobre 2017, mis à jour le 12 avril 2023

Eloi Tavernier est originaire de Randonnai, un village du Perche situé dans le département de l'Orne en région Normandie (France)^[1]. Il est le fils de Thomas Tavernier et de Julienne Jouy ou Joy. Il ne sait pas signer. Selon l'historien et généalogiste québécois Archange Godbout (1886-1960), Eloi Tavernier épouse Marguerite Gagnon le 3 février 1624 en l'église Sainte-Madeleine de La Ventrouze, située à quelques kilomètres de Randonnai. L’acte de mariage est aujourd’hui disparu. Le 13 octobre 1624, il est le parrain d’Éloys Marteau, baptisé à Normandel, une paroisse voisine. Il est dit « honnête personne » .

Eloi Tavernier, sa femme Marguerite Gagnon et leurs deux filles Marguerite et Marie partent au Canada vers 1643. Toutefois, il n’est pas établi avec certitude qu'Eloi Tavernier soit parti au Canada. Contrairement à ce qu'affirme la chercheuse Madame Montagne, Eloi Tavernier n’est pas mentionné comme présent sur l'acte de mariage de sa fille Marguerite avec Joseph-Macé Gravelle dit Brindelière, le 1^er mai 1644 à la chapelle Notre-Dame-des-Anges de Québec. Par ailleurs, on n’a pas retrouvé la trace de son décès au Canada.

Marguerite Tavernier (~1627 Randonnai - 1697 Château-Richer)

Marguerite est née vers 1627. Elle épouse à Québec le 1^er mai 1644 Joseph Massé Gravel. Ils ont douze enfants. Elle décède à Château-Richer le 12 janvier 1697 et est inhumée le lendemain.

Marie Tavernier dite Soeur Sainte-Monique (1631 Randonnai - 1700 Hôtel-Dieu de Québec)

Marie Tavernier est baptisée le 27 mai 1631 à Randonnai. Elle arrive en Nouvelle-France vers 1643 avec ses parents et sa soeur Marguerite . Elle se marie le 2 mai 1647 avec le normand Gilles Bacon. Naissent de leur union deux enfants. Gilles Bacon meurt en 1654. Veuve, Marie Tavernier fait procéder à l'inventaire des biens le 29 février 1668 et entre chez les religieuses Hospitalières à l'Hôtel-Dieu de Québec le 19 mars 1668 avec sa fille Marie-Madeleine Bacon. Elle fait don aux Hospitalières de tous ses biens le 25 mars 1668. Elle prononce ses voeux le 19 octobre 1669 et devient sœur Monique. Elle décède le 2 février 1700 à l'Hôtel-Dieu de Québec.