par Jean-François Loiseau
publié le 28 octobre 2017, mis à jour le 17 décembre 2023
Deux pionniers au nom de Dubois, Jean et Pierre, sont originaires de Senonches, commune du Perche située dans le département d'Eure-et-Loir (France). Ils appartiennent à la même famille mais leur lien de parenté n'est pas connu précisément.
Jean Dubois est originaire de la paroisse Notre-Dame de Senonches. Ses parents ne sont pas identifiés.
Le 17 mars 1648 devant Me Choiseau, notaire à Tourouvre, il est engagé par Pierre Juchereau, sieur des Moulineaux pour servir Noël Juchereau, sieur des Châtelets
pour une durée de 3 ans moyennant 66 livres par an. Sont témoins Pierre Enjouis et Louis Potier.
Jean Dubois n'a pas fait souche au Canada où on ne retrouve aucune trace de cet engagé dans les registres paroissiaux. Serait-il rentré dans le Perche après son engagement terminé en Nouvelle-France ?
Pierre Dubois est né vers 1625 dans la paroisse Notre-Dame de Senonches. Il est le fils de Jean Dubois et Opportune Lavie.
Pierre Dubois serait arrivé en Nouvelle-France vers 1650. Il ne semble pas avoir signé de contrat d'engagement pour le Canada mais on le retrouve mentionné sur un bail le 29 juin 1651 à Québec (étude du notaire Guillaume Audouart).
En compagnie de Jean Dubois dit La Fantaisie, il loue pour trois ans, le 29 juin 1651, toutes les terres de la concession de René Mézeray à Cap-Rouge,
moyennant douze poinçons de blé par année. Mézeray promet de leur payer 110 livres par arpent qu'ils défricheront sur sa terre. Pierre Dubois s'établit à la Côte Saint-Ignace.
Le 22 septembre 1658, alors qu'on le dit habitant du fort Saint-Français-Xavier de Sillery, il doit à Jean Gilbert la somme de 46 livres et 10 sols, pour du travail qu'il a fait sur sa terre.
Le 30 septembre 1658, Pierre Dubois épouse à Québec Françoise Meusnier, fille de Jacques Meusnier er Françoise Saulnier née vers 1632 à Chaniers en Saintonge (France).
Un contrat de mariage avait été passé le 8 septembre de la même année à Québec devant maître Guillaume Audouart. Le couple aura une seule fille, Louise ;
cette dernière épousera en 1679 Guillaume Letardif, fils d'Olivier, commis général des Cent Associés, puis juge-prévôt de la seigneurie de Beaupré.
Le 7 mars 1659, Pierre Dubois achète à Mathurin Girault une habitation d'un arpent et demi de front, entre Sillery et Cap-Rouge, au prix de 150 livres.
Il la revend le 23 mars 1660 à Adrien Violette dit Laviolette pour la somme de 120 livres.
Aux recensements de 1666 et 1667, il habite toujours à la Côte Saint-Ignace de Sillery et possède dix arpents de terre en valeur.
Il comparaît à quelques reprises à la Prévôté de Québec. Présent lors du contrat de mariage de sa fille, le 16 avril 1679, il signe Pierre Morel, alors qu'auparavant il signait Pierre Dubois Morel.
Le 6 février 1680, il se présente à la Prévôté de Québec et est condamné à remettre 4 livres à François Ripoche.
Son épouse se retire à l'Hôpital Général de Québec, mais elle décède à l'Hôtel-Dieu de Québec le 12 juillet 1690. Lui-même est hospitalisé à l'Hôtel-Dieu le premier mai 1691 et
il en sort le 23 du même mois. De nouveau hospitalisé à l'Hôtel-Dieu en 1692, il y décède le 18 mars et est inhumé à Côte Saint-Ignace à Sillery.
partis en Nouvelle-France aux XVIIe et XVIIIe siècles.
Liste mise-à-jour par perche-quebec.com en novembre 2023