par Jean-François Loiseau
publié le 28 octobre 2017, mis à jour le 12 avril 2023
Jean Huard est né vers 1641. Son lieu de naissance n'est pas connu avec certitude. Ses parents, Marguerin Huard et Julienne Bouillet, sont originaires de Courson, village du département du Calvados en région Normandie (France).
Ils ont eu au moins six enfants ; les actes de baptême de quatre de leurs enfants ont été trouvés dans les registres de la paroisse Notre-Dame de Courson sur la période allant de 1647 à 1657.
Ceux de l'émigrant Jean et de son frère Richard n'ont pas été trouvés ; les registres de Courson, qui commencent en 1601, manquent pour les années 1640 à 1643.
Richard Huard, frère de Jean, se marie une première fois en 1672 puis le 28 février 1715 à Courson.[1]
Jean Huard est mentionné pour la première fois dans les registres du Québec en 1662[2]. Dans un acte de justice dressé en 1665 à Lauzon, Jean Huard déclare « être natif d’Autheuil, au Perche » , paroisse où a été baptisé Robert Giffard, le chef de file de l'émigration percheronne en Nouvelle-France.
Se pourrait-il que la famille de Marguerin Huard et de Julienne ait vécu quelques années dans les environs de Tourouvre ?
Jean Huard épouse le 30 avril 1670 à Notre-Dame de Québec Anne Marie Amiot, fille de Mathieu Amiot et Marie Miville, née le 21 mars 1654 à Québec[3].
Le couple s'installe à la Pointe-de-Levy (Lauzon). Treize enfants naîtront de cette union. Jean Huard exerce la fonction de procureur fiscal de la Seigneurie de Lauzon[3].
Jean Huard meurt le 4 décembre 1708 et est inhumé le lendemain dans le cimetière de la Pointe-de-Levy. Son épouse le rejoindra une trentaine d'années plus tard le 15 décembre 1737[3].
partis en Nouvelle-France aux XVIIe et XVIIIe siècles.
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