Barthélemy Le Moyne ne fera pas souche en Nouvelle-France et semble avoir fait deux allers-retours entre le Perche et la Nouvelle-France. Il est mentionné pour la première fois en Nouvelle-France dans un acte le 27 juin 1636 à Montréal en qualité de témoin d'un contrat de mariage.
Il est toutefois possible qu'il soit parti avec son cousin
Robert Drouin dès 1634, laissant sa femme Marie Leroux et leurs cinq enfants (Charles, Richard, Michel, Catherine, Antoinette) au Pin-la-Garenne.
Après quelques années passées en Nouvelle-France, Barthélemy Le Moyne retrouve sa famille restée dans le Perche et ne tarde pas à l'agrandir puisqu'une sixième enfant Michelle est baptisée le 30 octobre 1638 au Pin-la-Garenne.
Il repart en Nouvelle-France car comme le note l'historien Marcel Trudel (1917-2011), la dernière mention de Barthélemy Le Moyne en Nouvelle-France est du 22 janvier 1640.
On le retrouve au Pin-la-Garenne le 23 février 1646, comme témoin à un acte.
Il exercera divers métiers: tuilier (1625, 1650, 1652), marchand (1634), chirurgien de l'Habitation de Québec (1640), marchand tuilier (1657, 1669)
[a].
Agé de 72 ans, Barthélemy Le Moyne est inhumé le 16 novembre 1669 au Pin-la-Garenne. Son épouse lui survit trois ans et est inhumée le 22 février 1673 dans la même paroisse.