par Jean-François Loiseau
publié le 28 octobre 2017, mis à jour le 12 avril 2023
Charles François Valin (Vaslin) est né et baptisé le 20 juillet 1719 à Rémalard, paroisse Saint-Germain d'Auxerre, située dans le département de l'Orne, en région Normandie (France). Il est le fils de Charles Valin et de Charlotte Vallée. Ses parents se sont mariés le 28 avril 1711 à Villiers-sous-Mortagne. Charles Valin père était syndic perpétuel de Rémalard et greffier des rôles. [1]
Charles Valin émigre au Québec en 1740 en qualité de soldat. Il quitte le port de La Rochelle le 10 juin 1740 pour Québec à bord du Rubis, un vaisseau du roi de 500-700 tonneaux. A bord, une maladie contagieuse décime bon nombre de membres de l'équipage et de passagers.
Le bâtiment échoue le 27 juillet 1740 au Pot à l’Eau de Vie, archipel du fleuve Saint-Laurent, et est secouru par de nombreux navires dont nombre de marins et civils furent atteints par cette maladie et en moururent[2].
Charles Valin survivra. Son nom est mentionné le 11 août 1740 dans la liste des « Nouvelles levées » du registre des malades de l'Hôtel-Dieu de Québec.
Il y est cité une seconde fois le 1er avril 1742 :
« 26 ans, de Remalard, diocèse de Chartres, soldat de M. Saint-Vincent » [3].
Charles Valin se marie le 7 janvier 1744 en la paroisse Saint-Joseph, Côte de Lauzon (La Pointe-de-Levy) avec Marie Louise Carrier, fille de Charles Carrier et Marie Gezeron Brulot,
née le 1er septembre 1722 dans cette même paroisse.
Trois enfants naîtront de cette union; on ignore si le premier a atteint l'âge adulte et les deux autres meurent en bas âge [4]:
• Charles Jean Baptiste, né le 14 novembre 1744 à Québec ;
• Louis Guillaume, né le 14 mars 1746 à Québec, meurt le 24 juin 1748 à Québec ;
• Louise, née le 18 septembre 1747 à Québec, est inhumée 4 jours plus tard le 22 septembre 1747 à Québec.
L'épouse de Charles Valin meurt âgée de 27 ans, le 1er janvier 1750 à Québec où elle est inhumée le lendemain.
Son engagement terminé, veuf et sans enfant, Charles Valin deviendra mâitre d'école. Sans doute fut-il itinérant, car peu de paroisses ou de parents, à l'époque, pouvaient s'offrir des précepteurs.
On ne trouve pas trace de son décès dans les registres québécois.
partis en Nouvelle-France aux XVIIe et XVIIIe siècles.
Liste mise-à-jour par perche-quebec.com en novembre 2023