par Jean-François Loiseau
publié le 28 octobre 2017, mis à jour le 12 avril 2023
François Belanger (ou Bellanger, ou Bellenger) est né vers 1612 en France.
Il est un pionnier de la Nouvelle-France parti dès 1634 de Mortagne-au-Perche (province du Perche).
Ce maçon est, par son mariage avec Marie Guyon, en 1637, le père de 12 enfants et le grand-père de 87 petits-enfants.
François Belanger n'est pas le seul pionnier à l'origine du patronyme Belanger au Québec, au Canada et en Amérique du Nord. Nicolas Belanger, un normand originaire de Touques (évêché de Lisieux), fera également souche en Nouvelle-France au XVIIe siècle.
À l'appel de Robert Giffard, François Belanger quitte la France au printemps 1634 avec le premier groupe de colons composés
d'habitants de Mortagne (aujourd'hui Mortagne-au-Perche) et de Tourouvre, paroisses de la province du Perche[a].
En le supposant âgé d’une vingtaine d’années le jour de son mariage, il est né dans les années mil six cent dix.
Le seul acte de baptême au nom de François Belanger retrouvé en cette période se trouve dans les registres de Séez, siège du diocèse où se situe Mortagne-au-Perche.
« Le septième jour d’octobre mil six cent douze fut baptisé François Bellenger, fils de François Bellenger et de Françoise Horlays et fut nommé par honorable homme François du Mesnil, sieur de St Terry. »[b]
S’agit-il de notre émigrant ? Dans la liste des confirmés, le lundi 2 février 1660 à Château-Richer (Québec), François Belanger est toutefois présenté comme venant de l’évêché de Lisieux.
S'agit-il d'une erreur de transcription ? Il est également observé par les généalogistes[c] que le patronyme «Belanger» est présent au XVIIe siècle dans
les registres d’actes de baptêmes, mariages et sépultures des paroisses proches de Bellême (autre ville du Perche).
Le caractère très aléatoire des documents pour la première partie du XVIIe siècle ne permettant pas d’établir la paroisse de naissance de François Belanger,
il est admis que sa paroisse d’origine, au moment du départ d’émigration, est Mortagne-au-Perche.
Arrivé célibataire en Nouvelle-France, François Bellanger exerce la profession de maçon (profession mentionnée dans son acte de mariage à Québec).
Le 12 juillet 1637, à Québec, François Belanger, épouse à 25 ans, Marie Guyon, 13 ans, fille du maître-maçon Jean Guyon, née à Mortagne le 18 mars 1624. L’union est célébrée par le Père Charles Lallemant. 12 enfants vont naître de ce mariage.
François Bellanger participe avec son beau-père Jean Guyon à la construction du manoir seigneurial de Robert Giffard à Beauport.
Il se fixe ensuite sur la Côte de Beaupré, paroisse de Château-Richer. En 1667, il possède 50 arpents de terre. En 1677, en qualité de capitaine des milices de la Côte de Beaupré,
il reçoit un territoire qui devient la seigneurie de Bonsecours sur la paroisse de L’Islet (Québec).
François Belanger, maçon de métier et agriculteur, fut aussi syndic adjoint, co-seigneur de Beaupré, marguillier, capitaine de milice, évaluateur foncier, homme d'affaires.
Il est à l’origine d’une des lignées les plus prolifiques au Canada.
François Bellanger[d] décède entre le 8 juillet 1687 et le 25 avril 1687 à l’âge d’environ 77-78 ans entouré d’une nombreuse famille. Il est probablement inhumé au cimetière du Cap- Saint-Ignace.
partis en Nouvelle-France aux XVIIe et XVIIIe siècles.
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